Reconnaitre un maître-artisan couvreur
Exigeant ou à la recherche de la perfection, vous voulez confier le sort de votre habitation à un expert hors pair ? Plus qualifié qu’un simple artisan, un maitre-artisan couvreur dispose d’un savoir-faire plus élargi et plus satisfaisant apte à vous assurer un travail irréprochable. Si la plupart des maitres artisans couvreurs travaillent dans des grandes entreprises de construction de bâtiments, certains disposent leur propre entreprise artisanale. Vous découvrez de suite les certifications et labels dans le secteur de bâtiment et de la construction qui atteste leur statut de maitre-artisan couvreur.
Le minimum de compétence et diplôme
Les premières qualités d’un maitre artisan couvreur sont de disposer les aptitudes d’un simple artisan couvreur comme celui dans le 31 qui sont : un diplôme reconnu par l’État et une expertise de 6 ans minimum justifié par une immatriculation répertorié dans le métier. Le diplôme peut s’agir d’une CAP professionnel couvreur, un bac pro couvreur ou un BTS charpente-couverture.
Un diplôme reconnu par l’État de sa branche confère à un artisan de pratiquer les ouvrages de couverture du bâtiment. Or le statut de maitre artisan couvreur lui est attribué si l’artisan dispose d’un de niveau au moins équivalent au brevet de maîtrise (BTS), ou encore d’une certification qui atteste sa compétence en la matière reconnue au titre de la promotion de l’artisanat. En outre, il doit être doté d’une immatriculation répertorié de 10 ans minimums avant d’obtenir le statut de maitre couvreur.
Par ailleurs, cet artisan doit suivre des spécialisations ou orientations particulières dans le métier qui lui confère des compétences de mise en œuvre d’un produit de la toiture. Ainsi, ce savoir-faire hors normes doit être justifié par sa participation aux actions de formation et des certifications ou encore des labels attestés par des organismes publics ou privés.
Les certifications de qualités d’un couvreur
La certification RGE Toiture est un document permettant aux particuliers qui engage un artisan certifié RGE toiture de jouir des aides financières publiques à la réalisation de son projet de toiture. L’éco prêt à taux zéro ou le crédit d’impôt pour la transition énergétique sont tous deux des exemples concerte à cet aide public. Il existe d'autres financements publics selon le domaine d’intervention ; en effet, il est nécessaire de préciser quel domaine d’intervention l’artisan couvreur va œuvrer s’il s’agit d’un RGE toiture et étanchéité, un RGE isolation, RGE énergie renouvelable…
Les plus exigeants devraient demander la certification Qualibat Toiture de l’artisan couvreur qu’ils envisagent d’engager. Ce texte indique des informations pertinentes sur la qualification de l’artisan auto-entrepreneur ou l’entreprise en rapport aux travaux envisagés. Le niveau de compétence technique est défini par un code de 4 chiffres dont le premier mentionne la famille de travaux, le second chiffre décrit l’activité, le troisième la spécialité, et le dernier chiffre définit le niveau de technicité de l’artisan. Démonstration : 2312 fait référence à la fabrication et pose de charpente traditionnelle avec un niveau de technicité confirmée. Le 2 pour les travaux de toiture, 3 pour charpente, 1 pour le type traditionnelle et 2 pour un niveau de technicité confirmée.
La fin de vos travaux devrait être marquée par une déclaration de l’achèvement des travaux en mairie. Une mention qui affirme la conformité des travaux réalisés avec les normes d’urbanisme du permis de construire en vue d’obtenir le certificat de conformité et contrôle des travaux finis. Vous devez vous munir d’une lettre recommandée de l’artisan couvreur comme celui dans le 31 avec accusé de réception. Suite à cette déclaration, la mairie dispose de 3 mois pour étudier la conformité des travaux au permis de construire. Il est fort possible que la municipalité fasse une vérification sur place.